C’est l’histoire d’une fumeuse que je connais bien, moi!

Et oui, je suis fumeuse… Et pas la fumeuse occasionnelle, la fumeuse « plaisir », la fumeuse « qui s’arrête quand elle veut »… 

Non pas ce genre de fumeuse.

Plutôt la fumeuse qui se ruine en cigarettes, quitte à ne pas avoir les moyens de se faire un petit resto ou un ciné…

Plutôt la fumeuse qui calcule les pauses à la minute pour avoir le temps de descendre les 4 étages à fond de balle, qu’il neige ou qu’il pleuve, avec angine, ou complètement aphone.

Plutôt la fumeuse paranoïaque de l’haleine, avec plus ou moins trois briquets de dépannage, et qui s’est déjà retrouvée plusieurs fois, le dimanche à 18h à faire des dizaines de kilomètres pour trouver des clopes…

Oui vous savez la fumeuse qui kiffe le léger tournis de la première du matin, et les picotements du fond de la gorge du soir.

J’ai arrêté plein de fois de fumer, j’ai mis des patchs, acheter une vapette, j’ai été dépitée de ne pas avoir de volonté, j’ai culpabilisé de faire fumer mes bébés, j’ai eu honte de ne pas réussir à arrêter, j’ai pleuré de rage de ne pas réussir…

Et puis il y a toutes les fois ou j’ai diminué… ou la seule et unique cigarette de la journée est tellement attendue, espérée et chérie. Ou cette clope concentre à la fois toute la détente de la journée, tout le stress, tout le plaisir et toute la culpabilité de ne pas réussir à s’en passer.

Lorsque j’arrêtais de fumer sur de longue période, la cigarette ne me laissait jamais en paix. J’en rêvais, je frôlais et sniffais fumeuses et fumeurs, je les regardais avec envie passer devant moi, chaque café en terrasse devenant une vraie torture… Et je me souhaitais de grands malheurs. Je fantasmais des souffrances tellement puissantes que là, j’aurai enfin le droit de recommencer à fumer…

Et à mon grand désespoir, je ne faisais pas partie des femmes qui, une fois enceinte, ont un déclic (qui dure la plupart du temps uniquement la durée de la grossesse). Non, j’ai du batailler, j’ai lutté, j’ai souffert pour arrêter de fumer le temps que mes bébés grandissent en moi.

Et qu’est-ce qu’on a pu me parler de volonté…. 

En réalité, pour la plupart des gens, le vouloir n’est pas suffisant, car parfois la cigarette c’est un peu l’arbre qui cache la forêt…

Et puis j’ai décidé que ça ne pouvait plus durer, que je ne pouvais plus être prisonnière du tabac.

Je ne voulais plus culpabiliser, je ne voulais plus puer la clope, je ne voulais plus être en stress du manque.

Alors je me suis libérée, j’ai appelé un hypnothérapeute et en trois séances c’était fini.

Sans pleurs, sans rage, sans énervement, sans prendre de poids, et surtout sans regrets.

C’était en septembre 2018 et aujourd’hui je n’y pense plus, et je me dis qu’une fois la décision prise, ce n’est pas aussi compliqué que ce que l’on essaye de nous faire croire.

Car en fait, on parle de déclic, personnellement c’était plus une décision.

Un déclic ça ne se commande pas, on le subit, et dans cette affaire j’ai vraiment eu l’impression de reprendre le contrôle de ma vie, de ne plus me laisser guider par la cigarette.

Je suis consciente que pour d’autre ce déclic sera la clé de l’arrêt, mais moi j’ai juste décidé que c’était fini, et cette décision je l’ai prise au bon moment pour moi…

Ou alors c’est parce que c’était le bon moment que j’ai pris cette décision ?

Et finalement le bon moment est-ce que ce n’est pas celui ou tout simplement on est prêt, on est juste arrivé au bout de ce cheminement interne qui nous débarrasse de la cigarette?

Et puis j’ai eu de la chance, je n’ai pas été obligée d’arrêter pour raison de santé, même si ça allait m’arriver sans aucun doute.

Car un fumeur sait que c’est mauvais pour lui, il le sait.

Mais après on fait quoi ?

L’hypnose est l’outil qui m’a débarrassé du paquet et demi que je consommais chaque jour.

C’était, pour moi, le petit coup de pouce dont j’avais besoin pour comprendre ma relation à la cigarette et cesser de croire qu’elle était plus forte que moi.

L’hypnose m’a permit de croire en ma capacité intérieure à me débarrasser de ce tube de poison.

C’était aussi un pas vers ce qui est devenu une vraie passion pour l’hypnose et ses capacités à rassembler l’ensemble de nos ressources pour atteindre nos objectifs.

Je le dis sereinement aujourd’hui, je resterais fumeuse à vie, mais je ne fumerais plus jamais.

Et vous alors ça vous dit de commencer à arrêter ?

Pour aller plus loin, et commencer ce cheminement, je vous conseille le livre d’Allen Carr, la méthode simple pour en finir avec la cigarette.

https://www.cultura.com/p-la-methode-simple-pour-en-finir-avec-la-cigarette-9782266211222.html

Et je vous invite aussi à visiter la page Arrêt Tabac du site pour comprendre comment je vous accompagne sur cette thématique.

A très bientôt,

Marie