Tourner la page
☀️🌞Bonjour, Bonjour,Bonjour, 🌞☀️
Aujourd’hui nous allons parler du fait de tourner la page.
Alors c’est encore clairement un sujet de consultation!
Tourner la page sur une période néfaste, sur une relation, sur un évènement qui a pu nous arriver est souvent plus facile à dire qu’à faire…
Et d’ailleurs concrètement, ça veut dire quoi pour vous tourner la page?
Pour moi, c’est réussir à continuer à avancer, allégée du poids de cet événement.
Ça ne veut pas dire qu’on oublie, ça ne veut pas dire qu’on pardonne (même si c’est plus simple).
Et je crois que lorsque l’on tourne une page de sa vie quelle qu’elle soit, c’est un peu comme quand on tourne la page d’un livre, on retient des choses, des leçons de vie, mais surtout je pense qu’on apprend sur soi. Sur son propre fonctionnement, sur ses propres valeurs.
Et si parfois tourner la page est un vrai challenge qui peut demander de faire du tri, de se remettre en question, d’évaluer cliniquement les causes et les conséquences de ce choix, c’est malgré tout un vrai soulagement la plupart du temps.
Alors la question qui se pose c’est pourquoi tourner la page? Et comment faire?
Car on peut également choisir de laisser le temps faire, d’attendre que ce chapitre de notre vie se termine à son rythme, et chacun fait d’ailleurs comme il veut, et comme il peut surtout. Mais personnellement, je préfère prendre les devants et clarifier les choses, à la fois pour moi et pour les personnes pouvant être impliquées.
On pourrait parler de tentative pour garder le contrôle, je dit authenticité…
Pour moi respecter l’autre, c’est être vrai dans la façon dont on le traite, et puis faire semblant ne m’a jamais réussi alors j’ai arrêté.
Donc le fait de tourner la page est un choix, qui dépend de notre caractère, de nos valeurs, de nos capacités, et simplement de notre vision personnelle de la vie.
Certains continueront de s’accrocher jusqu’à leur dernier souffle, et parfois réussiront à renverser la vapeur, mais il faut savoir évaluer ce qui est en notre pouvoir et que nous pouvons travailler, et ce qui ne l’est pas, et ça demande une prise de recul qui n’est souvent pas facile à prendre sans un accompagnement.
Mais alors, comment faire lorsque l’on souhaite passer à autre chose, mais que la vie ne nous laisse pas le choix?
Alors bien sûr tout dépend encore du contexte, mais l’idée c’est que finalement, la vie nous laisse très souvent le choix. Celui-ci peut être particulièrement déséquilibré et c’est ça qui nous donne l’impression que nous sommes contraints, mais le choix existe pourtant à chaque croisement de notre existence.
Ce qui peut être compliqué, c’est donc d’assumer les conséquences de ces choix sans les connaître…
Et c’est souvent là que notre esprit nous joue des tours…
Le cerveau humain et l’inconscient ont conservé leur volonté de survie, à tout prix.
Ils ont conservé pour beaucoup d’entre nous, cette capacité à la fois extraordinaire mais aussi parfois extrêmement limitante, à envisager le pire pour pouvoir s’y préparer, pour pouvoir survivre.
Alors concrètement ça donne quoi:
Un événement violent m’arrive, que ce soit psychologiquement, physiquement, ect..
Mon cerveau va traiter au mieux cet événement pour y faire face avec les moyens du bord
Il va sans doute réussir à gérer une partie de cet événement, à rationaliser, quitte d’ailleurs à réaménager les faits, pour en faire une réalité vivable.
Une partie de mon cerveau, mon inconscient, lui, sait ce qui s’est passé, dans sa globalité, ou en tout cas il croit savoir, puisque sa vision à lui est biaisée par l’ensemble des événements et des croyances qui ont jalonné ma vie, donc on va dire que généralement il a une vision plus complète de l’événement mais totalement subjective.
Du coup on se retrouve avec une version de l’événement complètement subjective, mais qui porte,plus ou moins consciemment, la réalité de la violence des faits.
Et d’ailleurs, ce n’est pas parce que vous n’en avez pas conscience que ce n’est pas arrivé.
Et alors notre cerveau va chercher à se protéger, il va chercher tous les moyens de limiter les atteintes, d’éviter que cet événement se reproduise, ou qu’il nous impacte de la même manière.
Et pour celà, il va créer des scénarios catastrophes pour que l’on puisse être prêt au pire. Un peu comme les exercices d’alerte incendie finalement! Sauf que dans cet exercice là, pour plus de cohérence, et bien on décide d’allumer des mini-incendies partout, de rajouter de la fumée, de faire hurler une alarme assourdissante en boucle… Et on le lance n’importe où et n’importe comment.
Et c’est ça qui se passe finalement, lorsqu’un événement nous blesse, parfois, contre toute logique, notre cerveau nous fait faire une simulation du pire scénario possible. Bref il se protège!
Sauf qu’il ne tient compte que de sa propre expérience précédente, il ne prend pas en compte le nouveau contexte, les probabilités que ça se reproduise, les changements à la fois internes et environnementaux qui ont eu lieu entre-temps, il ne fait pas de mise à jour…
Et on se retrouve à se protéger de choses qui n’arriveront sans doute jamais.
Et finalement à force de rejouer ce scénario catastrophe, et bien on finit par croire que les probabilités qu’il se produise sont bien plus hautes que la réalité.
Vous connaissez la méthode Coué? Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plait… Et bien c’est l’inverse, je vais mal, tout va mal, je suis triste rien ne va… Et on le répète en boucle, de façon consciente et inconsciente…
Soyez sûr, qu’ au bout d’un moment ,et bien on s’enferme dans cette croyance, s’interdisant de continuer à avancer.
Et quand votre cerveau vous alerte sur la dangerosité de tel ou tel choix, fondée ou non, et bien vous avez tendance à oublier que ce choix existe.
Et là arrive la situation dans laquelle on veut tourner la page sur cet événement, mais que l’exercice incendie dans notre tête est tellement assourdissant, qu’on ne sait même plus quel livre on lit.
Il y a aussi dans l’idée de tourner la page, cet impression que l’on va perdre quelque chose, en effet tourner la page est un renoncement quelque part, cependant, lorsque l’on tourne la page sur une période de sa vie, c’est pour pouvoir entamer le nouveau chapitre, c’est pour pouvoir avancer, on ne renonce à rien, on laisse le passé au souvenir et non à la nostalgie car on sait que l’on pourra écrire le nouveau chapitre à notre guise pour créer des choses qui nous plaise vraiment, qui sont en accord avec qui on est.
Les événements de notre vie nous forgent en impactant notre vision de celle-ci, en alimentant notre exercice incendie interne de nouveaux gadgets, et certains sont utiles et vitaux, mais d’autres nécessitent une mise à jour, surtout s’ ils ne s’arrêtent plus.
Tourner la page, c’est accepter d’éteindre certains de ces gadgets, avec l’incertitude de leur utilité future. C’est prendre un risque calculé,mais c’est avant tout se choisir soit même et sa qualité de vie au présent et non continuer d’alimenter nos propres angoisses.
Avec l’hypnose, je vous accompagne pour éteindre ces alarmes qui sonnent sans raison, et pour mettre des extincteurs aux endroits stratégiques.
Je vous accompagne dans votre choix de tourner la page, pour retrouver apaisement et sérénité au présent.
A très bientôt.
Marie